IQDEX - International Defense Exhibition Iraq 2022
L'Égypte, la Jordanie et l'Irak se réunissent en sommet tripartite à Bagdad
L'Égypte, la Jordanie et l'Irak ont affirmé leur volonté de renforcer leur coopération face aux défis régionaux, dimanche, à Bagdad. Ce sommet tripartite marquait la première visite d'un chef d'État égyptien dans le pays en trois décennies.
Réunis en sommet tripartite, dimanche 27 juin, à Bagdad, L'Égypte, la Jordanie et l'Irak ont convenu de renforcer leur coopération sécuritaire et économique.
Abdallah II de Jordanie s'était rendu dans la capitale irakienne début 2019 pour la première fois depuis 10 ans, tandis que Abdel Fattah al-Sissi est le premier président égyptien à se rendre en Irak depuis l'invasion du Koweït par les troupes de l'ancien dictateur Saddam Hussein, en 1990. Les relations diplomatiques entre Bagdad et Le Caire n'ont toutefois cessé de s'améliorer ces dernières années.
Dimanche, le roi Abdallah II et Abdel Fattah al-Sissi ont été reçus par le président irakien, Barham Saleh, et le Premier ministre, Moustafa al-Kazimi. Cette rencontre constitue "un message éloquent face aux énormes défis régionaux. Le redressement de l'Irak ouvre la voie à un système intégré pour notre région fondé sur la lutte contre l'extrémisme, le respect de la souveraineté et le partenariat économique", a tweeté Barham Saleh.
Au menu des discussions : les questions régionales ainsi que les moyens de renforcer la coopération entre l'Irak, la Jordanie et l'Égypte dans les domaines de la sécurité, de l'énergie et du commerce, selon un communiqué conjoint publié à l'issue de la réunion. Les dirigeants ont également discuté d'une "solution politique" à la guerre en Syrie selon les résolutions des Nations unies "qui préserveront la sécurité et stabilité (du pays) et fourniront les conditions adéquates pour le retour des réfugiés".
La montée en puissance de l'Irak dans la stratégie de Pékin au Moyen-Orient
La Chine a investi plus de 10 milliards de dollars en Irak en 2021. Aucun autre pays situé sur les “nouvelles routes de la soie”, ce vaste programme d’infrastructure hors de la Chine, n'a bénéficié d'un tel montant cette année-là, selon une étude chinoise publiée mercredi. Des chiffres à manier avec précaution, mais qui illustrent l’intérêt grandissant de Pékin pour le monde arabe et le Moyen-Orient.
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Pékin n’a pas lésiné sur les dépenses en Irak en 2021. La Chine y a conclu pour plus de 10 milliards de dollars de contrats de construction, ce qui fait du pays le principal bénéficiaire des nouveaux investissements chinois au titre des “routes de la soie” dans le monde l’an dernier, d’après une analyse du Green Finance and Development Center de l’université de Fudan à Shanghaï, publiée mercredi 2 février.
L’Irak a reçu davantage que la Serbie et l’Indonésie, arrivées respectivement en deuxième et troisième position des pays où la Chine a mis le plus d’argent sur la table pour construire des infrastructures en 2021. Des fonds qui serviront essentiellement à reconstruire les infrastructures pétrolières, comme une grande centrale à fioul à Kerbala. Mais Pékin participe aussi à la réhabilitation de l’aéroport de Nassiriya (dans le sud du pays), et à la construction de 1 000 écoles.
Des chiffres à prendre "avec des pincettes"
Déplacement à Mossoul et Bagdad du consortium en charge de la réhabilitation de l'aéroport de Mossoul (du 23 au 27 mai)
Du 23 au 27 mai, le consortium en charge du projet de réhabilitation de l'aéroport de Mossoul (Razel Bec, Vinci, Matière, Thales, Civipol et ADPi) s'est rendu en Irak, à Mossoul puis à Bagdad.
A Mossoul, la mission a pu s'entretenir avec le Gouverneur de Mossoul, M. al Jabouri, avec qui le consortium s'est rendu sur le site de l'aéroport, aujourd'hui complétement détruit.
Entretien GouverneurA la résidence du Gouverneur de Mossoul - De gauche à droite : Florent Merminod (ADPi), Mohammed Faezi (DG Trésor - Erbil), Thibaut Boucheteil (Razel Bec), Abdenor Brahmi (DG Trésor - Bagdad), Najm Al Jabouri (Gouverneur de Mossoul) et M. al Dagheel (Président du comité de reconstruction de la plaine de Ninive)
A Bagdad, le consortium a pu rencontrer le Secrétaire Général du Conseil des ministres, le président de la Commission des Finances, le vice-ministre du Plan et le président du Comité national de reconstruction.
Fort soutien à l'expertise française, pour ce projet emblématique qui permettra de revitaliser la plaine de Ninive, une région qui souffre encore des conséquences de l'occupation ancienne de l'Etat Islamique.